Banlieues Climat : Inclusion environnementale

Banlieues Climat est une association qui vise à fédérer, sensibiliser, inspirer les populations des quartiers populaires sur les questions environnementales et climatiques afin de faire émerger leurs voix et des projets locaux dans le débat public et développer leur pouvoir d’agir.

L’association ADEN-S et Banlieues Climat partagent des valeurs communes fondamentales qui guident leurs actions respectives et démontrent une approche inclusive et socialement engagée.

Le partage et les échanges sont des principes clés pour les deux organisations. ADEN-S met l’accent sur l’interaction avec l’autre pour favoriser la construction individuelle, tandis que Banlieues Climat cherche à fédérer et inspirer les populations des quartiers populaires à travers des ateliers de sensibilisation et de vulgarisation.

La citoyenneté est une valeur centrale pour les deux associations, avec un accent particulier sur l’autonomisation des individus pour qu’ils puissent contribuer activement à la société. ADEN-S met en avant l’importance de permettre aux individus de se déterminer et d’agir, tandis que Banlieues Climat cherche à développer le pouvoir d’agir des habitants des quartiers populaires sur les questions environnementales.

L’interculturalité est une dimension fondamentale partagée par les deux organisations. ADEN-S intervient dans le champ de l’interculturel en favorisant la rencontre interculturelle, tandis que Banlieues Climat intègre l’interculturalité dans ses actions de sensibilisation et de formation.

Enfin, la solidarité est une valeur transversale, soulignant l’importance de l’entraide et du soutien mutuel. 

Nouvelles dynamiques culturelles

Depuis plusieurs décennies l’accélération des échanges humains sous les effets de la mondialisation occasionne le foisonnement de situations culturellement hétérogènes inédites et qui crée des nouvelles dynamiques.

Les auteurs qui s’intéressent à ces questions l’abordent le plus souvent sous l’angle de l’interaction pour rendre compte des phénomènes identitaires mis au jour. Toutes les entités présentes sur la scène sociale sont désormais considérées comme des agents potentiels de la dynamique psychosociale : individus, groupes, cultures et identités.

Nul n’est enfermé dans une position statique et nul ne demeure identique à lui-même après avoir été entraîné dans les turbulences du mouvement interculturel.

Les séries de normes qui servaient la cohésion et l’harmonie du fonctionnement des groupes pris dans la rencontre interculturelle se désarticulent, pour se recomposer ensuite en de nouvelles formations, qu’on ne peut pas réduire à une simple juxtaposition.

En effet, de nouvelles normes sont créées, formant de nouveaux systèmes de sens que l’on mobilise au cours des négociations identitaires qui font jour. Ces négociations identitaires génèrent de nouvelles dynamiques culturelles. C’est sur ces nouvelles dynamiques culturelles que nous vous proposons d’échanger. Quelles sont-elles ? Comment les voyez-vous ?… à vos claviers donc.

Ne pas imposer l’esprit de fraternité, mais que celui-ci s’impose dans la conscience de chaque être!

Notre monde actuel a bien une valeur incontournable à retrouver, la Fraternité ! Celle-ci ne se décrète pas à coup d’injonctions ou de lois qui seraient imposées de force. Elle ne peut que se transmettre de génération en génération, par l’éducation et l’ouverture au monde. Il semblerait bien, qu’à ce niveau-là, nous n’y avons pas suffisamment attaché d’importance et c’est pourtant ce qui sauvera notre pauvre humanité. Sans la fraternité, il ne pourra jamais y avoir de véritable liberté, sans oublier l’égalité. Tout cela est exigeant, certains diront trop idéaliste, mais l’actualité du moment et bien des crises successives nous montrent sans doute que nous ne pouvons pas y échapper car c’est VITAL ! Les gesticulations les plus diverses, les bonnes intentions, souvent si vaines lorsqu’il s’agit de les appliquer concrètement, ne font qu’entretenir le désespoir des peuples et au final, une résignation coupable à bien des égards. Tout finalement n’est que renoncement, hypocrisie car la sauvegarde des intérêts personnels passe bien avant le bien commun de tous !

Partant de ce constat, la question essentielle serait peut-être, pour chacun d’entre nous, de se demander en permanence ce qui est le plus important dans une vie, histoire de ne pas passer à côté de notre existence justement, en ayant le regard tourné vers ce qui grandit l’être humain et non le rabaisse au point d’engendrer souvent ce qui a de pire. L’esprit de fraternité, c’est exigeant, cela demande une ouverture d’esprit, un respect de la différence, le sens de l’accueil de l’autre, une envie de pratiquer une solidarité universelle et de connaître cet autre qui ne vit pas ou ne pense pas comme nous. Sans tous ces critères si élémentaires, nous n’y arriverons jamais et toutes ces dispositions se transmettent dès le plus jeune âge pour que cela devienne presque instinctif lorsqu’on devient adulte.

La fraternité, quelque part, s’oppose aux considérations liées au souverainisme, au nationalisme farouche, au communautarisme, qui tendent à enfermer les consciences, les peuples, à cloisonner les individus et à exclure plutôt qu’à rassembler les êtres humains sur des valeurs communes et universelles. La période que nous vivons en 2016 exprime bien justement ces choix de société et nous sommes bien à un tournant majeur, comparable, par certains côtés, à ce qui s’est passé dans les années 1930. C’est dire, à mon sens, l’URGENCE de réagir peut-être avant qu’il ne soit trop tard, car nous savons tous ce qui s’est passé à cette triste époque. Les enseignants, les éducateurs, sans oublier les parents, doivent absolument remettre la valeur fraternité au premier plan pour tenter d’assurer un avenir plus serein aux jeunes générations. Pour ces derniers, le bonheur ne pourra pas simplement se construire dans la simple réussite individuelle qui compte aussi bien-entendu. Si jamais demain la société se déchirait à cause d’une fraternité qui serait détruite, alors ils seraient tous ensemble très malheureux au final et la vie deviendrait alors insupportable.

Pour finir, oui, la fraternité doit absolument être à la base de tout projet de société sinon tout sera toujours bâti sur du sable…… tout sera vain et inutile ! A quoi bon posséder le savoir, la connaissance, le progrès technologique, l’argent, etc… si tout cela n’est pas mis au service du plus grand nombre et dans un esprit fraternel et d’entraide. Il faut apprendre à nos jeunes qu’il est nécessaire de remplacer cette terrible envie de se replier sur soi par le besoin de s’ouvrir aux autres d’où qu’ils viennent. Notre humanité, nous le savons depuis longtemps d’ailleurs, n’a pas le choix ou alors demain ce seront encore plus de grincements de dents, de larmes et de sang ! Pour ma part, si je devais retenir une chose au terme de ma pauvre vie, c’est bien cette évidence incontournable ! Alors OSONS enfin proclamer et vivre concrètement cette FRATERNITE au grand jour !

Guy GILLET

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Ayons ce besoin de transmettre l’envie d’OSER aux jeunes générations qui prendront notre relève !

Notre monde, en 2015, et ceci depuis des années d’ailleurs, est à un tournant et bien des gens de ma génération s’inquiètent de l’avenir, ont tout simplement peur du lendemain sans se rendre compte que pour eux, comme pour moi, une bonne partie du chemin a déjà été parcouru sur cette bonne vieille Terre qui en a déjà tant vu de ces bonheurs ou de ces drames qui ont jalonné l’histoire chaotique de notre humanité. Certains peuvent avoir des regrets de n’avoir pas pu faire telle ou telle chose, d’être passés à côté de leur vie ou de n’avoir pas osé réaliser leurs passions ou leurs rêves parce que le fait de plonger dans l’inconnu les effrayait. Ils ont préféré vivre, comme tout le monde, une existence tranquille, bien rangée, dans une société où tout est règlementé, pensé pour nous, où tout est prévisible, même s’il nous faut subir hélas les évènements plutôt que d’oser dire non aux normes rassurantes, aux codes moraux que la bonne société nous impose au fil du temps qui passe, dire non aussi à l’insupportable injustice sous toutes ses formes. Mais, au fond, qui pourrait les blâmer aujourd’hui ? En tous les cas pas moi, car je me suis trop habitué aussi à évoluer dans un système bien huilé et soporifique, trop sans doute, où ce qui diffère et ce qui dévie du circuit, bien balisé au départ, devient suspect car dérangeant ! Ce n’est pas forcément de notre faute car cette société, bien codifiée et un peu sclérosée, nous enfume bien souvent l’esprit en nous rendant dociles comme des moutons afin de tout accepter sans broncher, sans lever le petit doigt ! Tant de puissants, de « gens bien pensants » ont tellement intérêt au passage à ce que les choses en restent ainsi, tandis que d’autres, dans le même temps, doivent tout subir en silence, en courbant le dos, sans broncher !

Cependant, nous le savons tous, rien n’est figé à jamais et bien des bouleversements, des comportements, des événements surprenants viennent remettre en question nos habitudes, nos certitudes, notre train-train quotidien pour peut-être nous poser des questions sur ce qu’on nous avait inculqué depuis des lustres, cela fait partie de la vie et c’est très bien ! Notre monde vit une accélération foudroyante dans bien des domaines, voyons les progrès fantastiques dans l’informatique, le numérique, les outils de communication et observons aussi, par exemple ce qui se fait dans le milieu de la recherche médicale. Notre planète n’est plus qu’un gros village quelque part et cela déstabilise complètement nos schémas, notre vision des choses que l’on croyait à jamais établie. Dès lors, devant l’inéluctable, c’est la peur qui gagne, le rejet de la nouveauté, de l’autre ou le mépris aussi pour les nouvelles façons de penser ou de vivre qui bousculent nos certitudes, les miennes aussi car je n’échappe pas à la règle. Le questionnement habituel est alors bien souvent celui-ci : « Où va-t-on mon pauvre Monsieur ? » ou « Mais ce monde est-il devenu fou ? » ou encore « Est-ce que ce n’était pas mieux avant ? ». Si je vous affirmais ici que je ne me pose pas moi aussi toutes ces questions……….. et bien je serais un gros menteur !

Devons-nous pour autant rester encore assis jusqu’à notre mort, transmettre en plus notre scepticisme, nos craintes et une certaine fatalité qui conduirait tout doucement vers le désespoir ? Pour certains d’entre vous, vous avez la chance d’avoir des enfants et peut-être même encore, ce qui est une chance supplémentaire énorme, des petits enfants. Vous avez ainsi transmis la vie pour prolonger notre humanité et ce n’est pas anodin cette affaire, même si, je me pose cette ENORME question souvent sans trouver la réponse, nous pouvons nous demander le but ultime de notre venue sur Terre. Mais, je le répète, comme moi, vous avez TRANSMIS la vie et tout ce qui va avec, c’est à dire la capacité d’aimer, de donner, de partager, de penser, d’agir, de rire ou de pleurer par soi-même tout en partageant de si grandes émotions avec les autres tout au long d’une vie ! Dès lors, c’est une immense responsabilité de conduire ceux que l’on a conçus sur le chemin d’une vie qu’ils devront apprendre à mordre à pleines dents  ! Ces enfants vont nous observer en grandissant et ils seront aussi le reflet de ce que nous aurons vécu quelque part, de l’exemple que nous aurons donné, de ce qu’on leur aura inculqué au final en matière de désirs, d’envies, de projets exaltants et cela peut les amener vers un bel idéal de vie ou pas, voilà bien la question essentielle qui doit traverser nos esprits !

Alors, OSEZ toujours, sans aucune crainte et avec ferveur, transmettre à vos enfants, petits enfants, l’envie de participer à l’édification d’un monde plus beau parce qu’ils vont le tenir justement demain entre leurs mains ! Dites-leur, contre vents et marées, qu’il n’existe pas de fatalité morbide qui ne soit combattue avec force, grâce à l’espérance qui permet tous les miracles. Pour ma part, j’en ai tant vu de ces situations dramatiques qui se retournaient dans le bon sens parce que les personnes avaient reçu un sourire, un soutien concret, une main qui se tendait, autant de gestes remplis d’une humanité incroyable. Parents, grands-parents, enseignants, éducateurs, faites des nouvelles générations, dont vous avez la charge, de futurs citoyens qui seront debout demain pour combattre les injustices, les inégalités, les discriminations, la violence sous toutes les formes qui salissent notre humanité. Dites-leur que l’estime de soi, la confiance en soi, ils les trouveront aussi dans le regard des autres, dans la manière dont ils agiront pour le bien commun et ceci certainement davantage que dans la simple réussite individuelle qui ne peut être une fin en soi ! Cette éducation est à la base de la construction de tout individu et il est sans doute primordial, comme dans un « 4 fois 100 mètres », de bien passer le témoin afin d’espérer demain que cette course folle vers plus d’humanité ait une chance de connaître enfin la victoire, mille fois MERCI pour eux !

Guy GILLET

citoyen3.chez-alice.fr/

En ce début de 3ème millénaire, ne sommes-nous
pas en train de bâtir une nouvelle Tour de Babel ?

A bien y regarder de plus près, ne peut-on pas comparer la mondialisation que nous construisons, depuis bien des années à présent, à la fameuse Tour de Babel, décrite dans la Bible ? On se souvient que les descendants de Noé, lesquels parlaient tous la même langue, décidèrent, à cause d’un orgueil mal placé, de bâtir une tour gigantesque qui devait rejoindre le ciel. Dieu, selon les textes, se fâcha et descendit sur terre pour détruire la tour et faire en sorte que ces hommes ne parlent plus la même langue et se dispersent aux quatre coins du globe. Quel rapport, me direz-vous, avec ce que nous vivons aujourd’hui ?

Par certains côtés, la mondialisation économique, boursière, que nous avons mise en place, peut être comparée en effet à une Tour de Babel. On se rend compte que cette « tour du 3ème millénaire » est composée de plusieurs matériaux assez redoutables qui amènent tout doucement l’humanité vers une uniformité plutôt dangereuse, qui crée de plus des déséquilibres profonds. Tout d’abord, on voit bien que l’argent règne en maître absolu sur toute la planète. C’est la course folle à la rentabilité, à l’appât du gain et même les pays émergents comme la Chine, l’Inde, le Brésil, etc… n’échappent pas à cette règle. Pour conquérir des marchés, on monte des usines où on emploie une main-d’œuvre docile et sous payée afin d’inonder le monde de produits à bas coût.

Ces usines, ouvertes aux quatre coins de la planète, appartiennent à une poignée de richissimes propriétaires ou encore à des multinationales qui versent des sommes colossales à leurs gros actionnaires. Et, sans tomber dans la caricature, cette concurrence des pays émergents fait aussi le malheur des travailleurs des pays développés, dont la masse salariale augmente le coût des produits fabriqués. Dès lors, des usines ferment tous les jours et sont délocalisées à l’étranger, et pour cause. On se rend compte ainsi que les pays émergents, découvrant peu à peu la richesse, bien qu’il reste encore des centaines de millions de pauvres chez eux, sont contaminés par le mode de vie occidental, par son architecture, par son stress permanent et surtout par les paillettes d’une société de consommation où tout est offert à profusion.

Alors, au Brésil, en Chine, en Inde…, les jeunes générations tournent petit à petit le dos à leur culture, à leur mode de pensée, à leur richesse spirituelle, religieuse et ainsi « s’occidentalisent » sans même s’en rendre compte. Ces personnes veulent profiter dès maintenant de cet « Eldorado de l’abondance » en adoptant le mode de vie de la vieille Europe ou des Etats-Unis. Là encore, la réussite individuelle, très rapide, prime sur le bien commun et met en danger une certaine harmonie intérieure construite autour de valeurs ancestrales qui ne sont plus transmises, on fait table rase du passé. Comme en Occident, on désire tout et tout de suite : la belle propriété, la superbe voiture, le dernier ordinateur à la mode, le plus sophistiqué des téléphones portables ou tel vêtement de telle marque. La légitime envie de développement est remplacée par la soif de posséder toujours plus jusqu’aux gadgets superflus, le matérialisme les a aussi hélas touchés de plein fouet.

Sur toute la planète, on impose une certaine pensée unique, si tenté que l’on puisse parler de pensée !!… Désormais, partout on a les mêmes envies, on mange la même chose, on voyage de la même manière. On aspire aussi aux mêmes rêves de réussite instantanée, on construit les mêmes immeubles gigantesques et inhumains, on court aussi vite sans trop savoir où tout cela nous mène ! De plus, avec cette surproduction, cette surconsommation, on épuise la planète tout en modifiant le climat de manière alarmante avec cette pollution qui devient omniprésente. Et, comme si le tableau n’était déjà pas assez complet comme cela, on constate que les inégalités n’ont jamais été aussi grandes, les riches sont de plus en plus fortunés et les pauvres de plus en plus miséreux.

Dès lors, on voit bien le genre de Tour de Babel que l’on est en train de construire jour après jour dans laquelle aucun projet humaniste aura sa place. D’ailleurs, tous les êtres humains n’y auront pas non plus une place au chaud et il faut déjà marcher sur la tête de son voisin pour espérer y entrer et éviter ainsi de « crever » sur le bord du chemin. Pouvons-nous faire marche arrière ou en tous cas prendre une autre voie plus raisonnable avant de rencontrer le chaos et la désolation ? Nous construisons actuellement sur du sable fait de paraître, d’égoïsme, de profits immédiats. Mais le plus grave, c’est d’assister à une standardisation planétaire et forcée des esprits et les terriens que nous sommes risquent à terme de perdre leur âme dans des chimères qui ne peuvent mener qu’à la destruction de cette tour de Babel démoniaque.

Si mondialisation il doit y avoir, elle doit se bâtir en additionnant nos cultures, nos races, nos opinions, nos modes de vies, nos religions, nos expériences de vie, bref en cumulant nos différences au lieu de les effacer au prix d’une course folle vers le néant. Abolir les frontières pour se rencontrer ne veut pas dire éliminer les multiples richesses linguistiques, traditionnelles, historiques, pour finalement imposer une pensée unique qui fera des êtres humains de simples moutons dociles sans aucun relief. Ceux-ci finiront à terme par s’entretuer pour survivre sur une planète qui ne sera plus en très bon état non plus. Alors, comme d’autres, j’en appelle, dans mon petit coin, à plus de raison, de vigilance, pour simplement sauver l’humanité de la sauvagerie la plus extrême. Le développement et le progrès de nos sociétés ne peuvent se faire que si l’homme grandit en même temps en sagesse, sinon on bâtit une tour de Babel qui, encore une fois, n’aura aucun sens sur le plan universel.

Guy GILLET

citoyen3.chez-alice.fr/

Osez enfin l’Espérance dans un monde qui est sans cesse à construire tous les jours !

En 2017, à travers ce titre, c’est sans doute le souhait le plus formidable que l’on peut espérer pour bâtir dès maintenant un monde plus beau, même si, hélas, bien des souffrances et bien des injustices frappent encore et toujours notre humanité. C’est bien aussi le message que l’on doit faire passer tous les jours à l’école, au collège ou au lycée ! Que l’on soit croyant ou non, riche ou pauvre, malade ou bien portant, que l’on connaisse la célébrité ou la solitude, que l’on soit aimé des autres ou au contraire rejeté à cause de sa différence, de sa couleur de peau, de son handicap, etc…, que l’on ait telle ou telle opinion politique, que l’on soit français ou étranger, tous, je dis bien tous, nous avons à nous rejoindre pour sauver l’essentiel l’ESPERANCE, justement pour dépasser nos divergences, notre position sociale, nos limites aussi, en allant vers ce qu’il y a de plus beau ! Les médias, qui font leur boulot, nous annoncent hélas bien souvent tant de catastrophes, de scandales de toutes sortes, nous parlent de conflits meurtriers, de pauvreté avec son lot de victimes si nombreuses. Cela engendre bien du scepticisme, du fatalisme dans l’opinion et cette envie de « jeter l’éponge », ou encore de juger ou de condamner sévèrement cet état du monde et si je disais que je n’ai jamais, moi aussi, cédé à cette tentation, et bien je serais un menteur !

Pour autant, si nous continuons la route, c’est bien qu’au fond, même si on ne veut pas se l’avouer, nous y croyons encore et toujours, plus grâce à cet esprit d’humanisme, je dirais naturel, que par devoir, ce qui n’aurait aucun sens et ne mènerait nulle part ! A 58 ans, je pourrais me dire, en me retournant sur le passé, qu’il est vraiment inutile de se battre pour un monde meilleur puisqu’il y a toujours eu des événements, ici chez nous ou ailleurs de par le monde, qui ont gravement entaché l’histoire de notre humanité. A entendre certains, qui n’y croient plus (et je ne les jugerai pas !), je devrais à mon tour baisser les bras et me résigner parce que la tâche est trop immense et c’est vrai que j’ai pu y songer parfois parce qu’il se passe toujours un drame ou une injustice qui viennent « plomber » notre motivation, notre besoin de justice et nos projets. Pourtant, j’observe, et on n’en parle pas suffisamment, toutes ces personnes formidables dans le monde qui se battent contre vents et marées et pour différentes causes justes, afin que notre Terre conserve un semblant d’humanité et d’AMOUR, osons ce mot fort, puisque nous avons tous ce don à faire fructifier en chacun de nous !

J’ai rencontré d’ailleurs depuis des années tant de personnes extraordinaires, même si elles ne s’en sont jamais vantées, qui ont donné aux autres de mille manières et qui ont travaillé dans l’ombre en toute simplicité pour relever des êtres humains victimes de tant de souffrances, d’injustices ou de rejet. Mais ce qui est le plus étonnant, c’est que j’ai surtout appris beaucoup de personnes qui étaient tombées au plus bas à cause de difficultés énormes, lesquelles les avaient plongées dans un grand désespoir. Le courage de ces êtres fragilisés face à l’adversité, le sourire qu’ils affichaient parfois alors que tout s’écroulait autour d’elles, a souvent déclenché chez moi le plus grand respect qui soit, parce que je me disais honnêtement que je n’aurais peut-être pas été à la hauteur à leur place. Car toutes ces personnes avaient, croyez-moi, toutes les raisons de s’écrouler, de tout abandonner à cause de leur détresse morale ou matérielle. Et pourtant, il y avait chez ces êtres humains comme une force mystérieuse qui les tenait debout et je pouvais être là, avec d’autres bénévoles, tout simplement pour leur apporter juste un peu de réconfort, d’amitié, sans pour autant faire de miracles. Et surtout, après un temps plus ou moins long, selon les circonstances, de voir à nouveau ces personnes revenir à la vie, de les voir aussi se relever, rebondir en ayant à nouveau des projets et s’en sortir, je peux vous dire qu’il n’y a pas de plus grand bonheur !

Alors oui, où que vous soyez, osez cultiver l’Espérance, pour vous-mêmes déjà et donc pour les autres, c’est bien tout le sens que l’on peut donner à une vie ô combien remplie. C’est surtout aussi permettre de faire reculer les ondes ou les forces négatives pour déclencher un changement profond de notre société. Notre existence sur Terre passe très vite et chacun vit des moments de joie ou des peines profondes, personne n’est épargnée au fond ! Mais il est une chose dont il ne faut pas faire l’économie pour réussir pleinement son existence, c’est de pratiquer le don de soi pour les autres, afin déjà de relativiser ses propres problèmes et d’amplifier cette espérance qui grandit aussi du même coup en chacun de nous. Certes, le chemin est difficile, exigeant car le doute, l’angoisse et les impasses sont aussi là pour entraver notre marche en avant. Mais faire vivre l’Espérance ici et ailleurs, c’est un devoir majeur pour montrer l’exemple aux jeunes générations et c’est d’ailleurs le plus cadeau qu’on peut leur laisser en héritage. Pour finir, il faut bien se mettre une chose en tête, si demain l’Espérance grandissait de manière spectaculaire, le monde en serait bouleversé, je dirais, instantanément. Cette force indispensable, avec laquelle on peut « soulever des montagnes avec trois bouts de ficelle » est à la portée de tous, chacun apportant ses propres talents pour accomplir des choses extraordinaires. Alors, que le virus de l’Espérance se propage sur toute l’humanité demain car plus nous serons nombreux à en être touchés et plus le monde sera plus beau ou alors qu’on me prouve le contraire face à une telle évidence à mes yeux !

Guy GILLET
citoyen3.chez-alice.fr/

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